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Thursday, October 20, 2016

The Matura national Park Participatory 3D Model (P3DM) – A Participant’s Experience

As we continue to feature the Matura Participatory 3D Model building exercise, it is important to understand the merit of this initiative to community members. Ms. Evana Douglas hails from the Matelot to Matura region, and represents the Sky-Eco Organisation. Evana participated in this project and shares her knowledge gained from this experience.

Having participated in this P3DM model building exercise, how would you describe your experience overall?
In a single word, the exercise was informative. Community projects do not normally take on a participatory approach and are often specific to a particular community (e.g. Toco, Grande Riviere, Matura, etc.).
Knowledge holders contributing data to the 3D model

This particular exercise incorporated all communities from Matura to Matelot and afforded the opportunity for networking with technocrats and neighbouring communities. It was also fun and euphoric working with different people from different backgrounds towards a single goal.

What are some of the key lessons learnt from being part of this P3DM exercise?
There were many lessons learnt during this exercise, the most important in my opinion, is the awareness and appreciation for the Matura to Matelot environment (not just the ESA but the surrounding neighbourhood as well) that resulted from being a part of the development of the model. Personally, I have also developed a sense of ownership for the natural resources of the region and the model itself, as I was able to identify key areas on the model that I am both familiar with and dependent on. Some areas and activities were even eye opening.

What value do you see coming out of this model?
The model can be used in almost all areas of development. Because the area has a mixture of coastal and terrestrial culture, the impacts of this interface are critical and can be illustrated with the model. As such, it is a tool for all levels of education and expertise and should be made mandatory in national spatial development initiatives; for example the proposed Highway and Seaport infrastructure. Of course there is significant room for improvement as the Matura National Park (MNP) in isolation doesn't actually reflect the implications to the communities and other areas that are not included in the MNP. As a result, there is potential for incorporating the entire coastal zone (from ridge to reef) to reflect the extent of area, its development potential and the impacts on all areas of the watershed. There is also potential for economic and cultural development using the model as residents are able to identify places of interest and potential for sustainable activities.

Do you think other communities or protected areas such as Matura should use the P3DM tool?
Application in other areas; whether protected or not, should be made mandatory. Modeling is the basis for understanding the environment and impacts of human based activities on the environment; to which our livelihoods depend. In most cases, various forms of 2D modelling are applied using complex programs like GIS and RS. These often lack information or are just too complex for residents; especially those from rural communities. The 3D model however is a literal miniature replication of the area and can be understood at all levels of education and expertise; making it quite an effective to in spatial development and management of our natural resources (not just the MNP).


SourceSunday Guardian, 28 august 2016

Sunday, June 26, 2016

Prévention de l'extension des essaims de criquets pèlerins

Les drones pourraient jouer un rôle décisif en matière d'identification et de prévention des essaims de criquets pèlerins, dans le cadre de la lutte contre ce migrateur dangereux et nuisible. 

Les criquets pèlerins ont un appétit vorace, au point d'être inégalés dans le monde des insectes. Dans leur zone d'activité, soit 20 pour cent de la surface terrestre, ils se reproduisent annuellement, se regroupent, et forment ensuite des essaims pouvant couvrir jusqu'à 150 kilomètres par jour, passant d'un continent à l'autre.

Alors que les essaims de criquets pèlerins sont inconnus en Amérique et en Europe, ils représentent une menace constante pour les ressources alimentaires de certains des pays les plus pauvres et les plus secs au monde, occupant une surface immense s'étendant de l'Afrique de l'Ouest au sous-continent indien. Les pays vulnérables luttent en faisant appel à une technologie de télédétection et d'étude sur le terrain en vue d'identifier et éliminer les zones de reproduction des criquets. Aujourd'hui, certains experts pensent que la technologie des drones, appelés dans le monde anglophone « véhicules aériens sans pilote (UAV) », pourrait offrir aux équipes d'étude et de lutte une solution économique et efficace.

Système d'alerte précoce

Un système d'alerte précoce et de lutte préventive contre les criquets pèlerins existe depuis plus de cinquante ans. C'est le système d'alerte le plus ancien au monde contre les migrateurs nuisibles. Environ vingt-quatre pays concernés ont créé des centres nationaux de lutte contre les criquets au sein de leur gouvernement, regroupant des équipes d'étude et de lutte spécialisées, bien formées, équipées pour parcourir tous les jours le désert dans des 4x4 afin de trouver et traiter les infestations.

Pour les détecter, ces équipes se fondent sur leur propres connaissances ainsi que sur les informations fournies par les nomades. Ces connaissances sont associées à des images satellite actualisées montrant les précipitations et la végétation, ce qui permet aux équipes d'identifier les sites potentiels de reproduction et les infestations de criquets en cours d'expansion. Les équipes enregistrent leurs observations dans une tablette qui transmet les données en temps réel via satellite à leur centre national de lutte contre les criquets. Cette information est ensuite transmise au Desert Locust Information Service (DLIS), installé au siège de l'Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (ONUAA) à Rome, en Italie.

La réussite de la prévention des invasions de criquet pèlerin se fonde sur une surveillance régulière dans le désert, des alertes précoces, et une réaction rapide. Si une invasion n'est pas détectée à temps, cela peut avoir un effet dévastateur sur la subsistance de la population locale. Il a par exemple fallu plus de 500 millions USD et deux années pour contrôler les crises acridiennes de 2003 et 2005 en Afrique du Nord. Quelque 13 millions d'hectares ont été traités avec des pesticides. En ce qui concerne les céréales, des pertes de 100 pour cent ont été rapportées dans certaines régions, et rien qu'en Mauritanie, 60 % des chefs de famille ont dû s'endetter. Au Mali, le niveau d'éducation a chuté car les enfants ont été retirés des écoles en raison de la mauvaise situation économique de leurs parents.

Même si le système d'alerte précoce et de lutte préventive est bien établi et reste efficace au jour le jour, il n'est pas parfait. Actuellement, trois obstacles fondamentaux ont un impact sur ce système : l'énorme étendue et l'éloignement des régions désertiques à explorer, l'insécurité politique croissante, l'inaccessibilité ainsi que les dangers dans ces régions, et enfin l'utilisation fiable des pesticides au cours des opérations de lutte.

Images en haute résolution

L'utilisation de drones pourrait permettre de lever ces obstacles dans de nombreux pays affectés. Sur le terrain, on pourrait utiliser les drones pour collecter automatiquement des images en haute résolution de zones de végétation potentiellement affectées. Commandé par une tablette portative robuste, le drone suivrait un plan de vol préprogrammé couvrant un rayon de 100 kilomètres.

Au terme du vol, les équipes chargées de l'étude pourraient exploiter les données collectées pour identifier les zones les plus susceptibles d'abriter des criquets, ce qui leur permettrait de se rendre directement sur place. Une fois que l'équipe atteint une zone suspecte, le drone pourrait la survoler et identifier d'autres zones proches et nécessitant un traitement. On pourrait ensuite utiliser un drone de lutte séparé pour répandre les pesticides directement sur les concentrations de criquets. Les drones pourraient encore être utilisés pour vérifier la présence de criquets dans des zones peu sûres ou inaccessibles par les équipes de terrain.

Cette solution présente bien des avantages comparée aux méthodes d'étude et de lutte employées actuellement dans les pays touchés par les invasions de criquets. Les études du terrain seraient plus efficaces puisque les équipes ne devraient plus parcourir le désert à l'aveugle en espérant tomber sur des zones de végétation suspectes ou des invasions de criquets.  Les drones permettraient au contraire d'identifier ces zones, ce qui donnerait la possibilité aux équipes d'étude de s'y rendre directement.

Une fois sur place, le drone donnerait une confirmation précise de l'étendue et de la gravité de l'invasion du site. Les opérations de lutte seraient plus sûres et plus efficaces car des opérateurs humains ne seraient plus exposés à des pesticides potentiellement dangereux lors de l'élimination des insectes. Les opérations de lutte contre les parasites deviendraient aussi plus efficaces parce que les drones seraient capables de traiter précisément les invasions, avec la bonne dose de pesticides et la bonne méthode.

Défis à relever

L'introduction des drones dans le système existant §d'alerte précoce et de prévention présente bien des avantages, mais il reste des défis à relever. Il faut d'abord concevoir un drone suffisamment endurant pour couvrir au moins 100 kilomètres en un seul vol, tout en étant chargé de détecteurs optiques capables de différencier une végétation annuelle d'un sol nu. Le système du drone devra ensuite pouvoir traiter et produire les résultats sur le terrain. Étant donné les limitations relatives aux batteries et aux pièces détachées dans les pays en développement, le drone devra fonctionner à l'énergie solaire et être composé de pièces robustes mais simples, facilement disponibles sur les marchés locaux.

Le drone devra aussi pouvoir détecter avec exactitude et fiabilité des taches ou concentrations de criquets sur un site. Un drone de lutte devra pouvoir associer une charge de pesticide potentiellement lourde et une durée de vol relativement longue en vue de traiter le plus possible d'invasions de criquets sur la surface la plus étendue possible.

La commande des drones d'étude et de lutte devra être simple et intuitive car les utilisateurs de terrain disposeront peut-être d’une expertise et de compétences informatiques limitées. Les gouvernements nationaux devront enfin élaborer des cadres juridiques permettant l'utilisation de drones pour des opérations de lutte contre les criquets.

L'ONUAA collabore actuellement avec des chercheurs universitaires et des partenaires du secteur privé en Europe pour répondre à des défis concernant la conception, l'endurance, la puissance, la détection de végétation et de criquets, et le traitement sur place des données en vue d'intégrer la technologie des drones dans les opérations nationales d'étude et de lutte. On s'attend à ce que les premiers essais sur le terrain débutent cette année en Mauritanie pour tester de nouvelles technologies potentielles, les perfectionner, et les adopter en vue d'une utilisation opérationnelle potentielle dans les pays touchés par les invasions de criquets.

L'ONUAA espère que d'ici cinq ans les drones joueront un rôle décisif dans la protection des denrées alimentaires et des moyens de subsistance contre le criquet pèlerin dans le cadre de la lutte contre la faim et la pauvreté mondiales. Cette technologie et les enseignements tirés de l'expérience avec le criquet pèlerin devraient pouvoir être modifiés et adoptés dans le combat contre d'autres maladies et parasites agricoles de par le monde.

À propos de l'auteur :

Keith Cressman (Keith.Cressman@fao.org) est le fonctionnaire principal en charge des prévisions acridiennes au sein du DLIS, ONUAA à Rome, en Italie. Il s'occupe du système global d'alerte précoce acridienne de l'ONUAA.

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Saturday, June 25, 2016

The use of unmanned aerial vehicles to prevent the spread of desert locust swarms

Drones could play an integral role in identifying and preventing desert locust swarms in the fight against this dangerous migratory pest. 

The desert locust is the world's most dangerous migratory pest with a voracious appetite unmatched in the insect world. Within the desert locust's range, which is equivalent to 20% of the earth's land surface, the insects annually reproduce, concentrate and then form swarms that can move up to 150 kilometres per day in search of food.

These swarms are able to migrate across long distances, and can even jump from continent to continent.  A single desert locust swarm the size of Brussels could consume Belgium's entire food supply in a single day.

While desert locust swarms aren't found in the Americas or in Europe, these insects pose a constant threat to food supplies in some of the world's poorest and driest countries, occupying a huge area that stretches from West Africa to the Indian subcontinent. To control these swarms, vulnerable countries use remote sensing technology and ground surveys to identify and eliminate locust breeding areas. Now, some experts think drone technology could provide survey and control teams with an inexpensive and efficient method of searching for these destructive insects.

Early warning system

A global early warning and preventive control system against desert locust has been in place for more than half a century, representing the world's oldest migratory pest warning system. Some two dozen frontline countries have created dedicated national locust centres within their government, consisting of well-trained specialized survey and control teams equipped to scour the desert every day in 4WD vehicles to find and treat infestations.

To find insect infestations, these teams rely on their own knowledge as well as on information from nomads. This knowledge is combined with up-to-date satellite imagery indicating rainfall and green vegetation, allowing the teams to identify potential breeding sites and growing locust infestations. The teams record their observations on a rugged handheld tablet, which transmits the data in real time via satellite to their national locust centre. This information is then passed on to the Desert Locust Information Service (DLIS), based at the headquarters of the Food and Agriculture Organisation (FAO) of the United Nations in Rome, Italy.

The successful prevention of desert locust plagues relies on regular monitoring in the desert, early warning, and timely response. If a local plague is not detected on time it has devastating effects on local livelihoods. For example, it took more than $500 million and two years to control the 2003 and 2005 locust crises in northern Africa. Some 13 million hectares were treated with pesticides. Cereal losses reaching 100% were reported in some areas, and in Mauritania alone, 60% of household heads became indebted. Education levels dropped in Mali, as children were withdrawn from school due to economic pressure.

While the early warning and preventive control system to manage locust plagues is well-established and functions on a daily basis to protect valuable food supplies and livelihoods, it is not perfect. Currently, there are three primary limitations that impact this system: the huge and remote desert areas that must be searched for locust infestations; increasing political insecurity, inaccessibility and dangers within these areas; and the safe use of pesticides during control operations.

High-resolution imagery

The operational use of unmanned aerial vehicles (UAVs) – also known as drones – could potentially overcome these limitations in many affected nations. In the field, UAVs could be used to automatically collect high-resolution imagery of green, vegetated areas potentially affected by locusts. Controlled by a rugged, hand-held tablet, the UAV would follow a pre-programmed flight path, covering a 100 kilometre survey radius.

After the UAV finishes its flight, survey teams would be able to use the data to identify areas that seem most likely to harbour locusts, allowing them to travel directly to suspicious locations. Once the team reaches such an area, the UAV could be launched to hover overhead and identify other, nearby locust infestations that may require treatment. A separate control UAV could then be used to administer pesticides directly onto the locust concentrations. UAVs could also be used to check for locusts in areas that are insecure or cannot be accessed by ground teams.

The above scenario offers a number of advantages, as compared to the survey and control methods currently used in locust-affected countries. Ground surveys would become more efficient, since teams would no longer have to roam the desert in a random manner, hoping to come across suspicious-looking green areas or locust infestations. Instead, UAVs would be able to pinpoint these areas, allowing teams to directly travel to them.

Once in the potentially infested area, the UAV would provide a precise confirmation of the extent and scale of the infestation at that site, which could be several hectares or square kilometres in size. Control operations would become safer and more effective, as human operators would no longer be exposed to potentially dangerous pesticides while eliminating the insects. Pest control operations would also become more effective, since drones would be able to spray infestations precisely, using the correct pesticide dose and methodology.

Remaining challenges

While incorporating UAVs into the existing desert locust early warning and prevention system seems to offer advantages, but several challenges remain. First, an UAV needs to be designed with sufficient endurance to cover at least 100 kilometres in one flight, while carrying optical sensors that can accurately differentiate green annual vegetation from bare ground. The drone system should then be able to process and output these results while in the field. Due to battery and spare parts limitations in developing countries, the UAV should be solar powered, and consist of robust yet simple parts that are easily available in local markets.

The UAV should also be able to accurately detect patches or concentrations of locusts within a single site on a reliable basis. A control UAV will need to be able to balance a potentially bulky pesticide payload with a long flight time, in order to treat the largest number of locust infestations within the greatest amount of area.

Operating both survey and pest control UAVs will have to be simple and intuitive, as users in the field may have only limited expertise and computer skills. Lastly, national governments will need to create legal frameworks that permit the use of drones for locust control operations.

The FAO is currently working with university researchers and private sector partners in Europe to address challenges concerning design, endurance, power, detection of green vegetation and locusts, and in situ data processing in order to incorporate drone technology into national survey and control operations. Initial field trials are expected to commence later this year in Mauritania to test some potential new technology, and to refine and adopt it for eventual operational use in locust-affected countries.

The FAO remains hopeful that within five years, UAVs will play an integral role in protecting food supplies and livelihoods from the desert locust, as part of the fight against global hunger and poverty. It is hoped that this technology and the lessons learned from the desert locust experience can be further modified and adopted for use in combatting other agricultural pests and diseases throughout the world.

About the Author:

Keith Cressman (Keith.Cressman@fao.org) is senior locust forecasting officer at DLIS, FAO in Rome, Italy. He operates FAO’s global desert locust early warning system.

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Source:

Republished with permission from ICT Update, issue 82, April 2016

Friday, June 10, 2011

Report back on a short mission to Ethiopia - PGIS practice


I was recently in Ethiopia where I had the opportunity to deliver two seminars on PGIS practice, with focus on Participatory 3-Dimensional Modelling (P3DM) work done in Ethiopia. The 1st seminar took place at ILRI on May 26. It attracted approximately 20 participants from various agencies including ILRI, IWMI, CGIAR System-wide Livestock Programme, the New Agriculturist magazine and Biodiversity International.
The 2nd seminar organised by the Ministry of Agriculture in collaboration with GIZ took place at the offices of GIZ and was attended by representatives from MoA, GIZ, WFP, FAO, WFP-MERET, Sustainable Land Use Forum (SLUF), Oromisa SLM program, Austrian Development Cooperation, and the Sustainable Land Management (SLM) Program. Mr. Daniel Danano, coordinator of the SLM confirmed their interest in collaborating with CTA to (i) translate the handbook “Participatory 3-Dimensional Modelling: Guiding Principles and Applications; 2010 edition” in Amharic, (ii) broadcast the video production “Mapping for Change” on national TV, (iii) and to implement P3DM process in “hot spots” within project watersheds.
Great interest in the practice was also expressed by representatives from the WFP and FAO. All participants requested copies of the P3DM manual and of the PGIS Training Kit